Si vous avez envie de belles couleurs d’automne et les enfants de remplir leur panier de jolies feuilles qui inspireront les bricolages d’octobre, alors voilà une petite randonnée sans grande ambition en terme de difficulté mais tout à fait séduisante sous un rayon de soleil.
INFOS PRATIQUES
- Accès : Sur l’autoroute (moyennant vignette suisse) du Rhône (A9) direction Sion, sortir à Riddes puis suivre la direction d’Isérables. La route vous conduit au village après 12 km. Stationner au parking de la gare routière (arrêt de bus « Isérables, parc »). Accès possible par téléphérique (aller – retour adultes Chf 12.– / enfants Chf 6..– ; gratuit pour les moins de 6 ans) ou par bus postal depuis Riddes.
- Durée : 2h30
- Itinéraire : Boucle indiquée « La voie des érables »
- Distance : 7 km
- Dénivelé : 260 m
- Saison : Idéal en automne
- Difficulté : Facile
- Le bon âge : dès 6 ans
- A noter : Vous pouvez prévoir un pique-nique, des installations sont disponibles le long de l’itinéraire.
LA RANDONNEE
C’est au coeur du village d’Isérables (canton du Valais), accroché à la montagne et perché à 1116 m d’altitude que commence cette boucle en « huit » qui vous conduira d’une essence d’érable à une autre.
Depuis le parking (gare routière), la signalisation vous dirige sur 1 km (par la route mais très peu passante) au départ du sentier qui se situe à l’entrée et en contrebas du village. Cette première portion est plutôt boisée avec un peu de dénivelé, elle longe un court d’eau que vous quitterez rapidement, dès le premier lacet qui prend son virage devant quelques chalet isolés.
C’est alors que le sentier prend toutes ses couleurs et pour peu que le soleil soit de la partie, il ne vous en faudra pas plus pour charmer votre regard. A gauche, l’étendue de cette forêt particulièrement pentue et qui, fait rare, couvre 50% de la commune, au loin la découpe des montagnes valaisannes et sur votre chemin, les fameux érables qui illuminent la forêt, quelques raccards oubliés dont on ne sait comment ils tiennent encore debout et au hasard de la rencontre, un âne, un poney ainsi que les célèbres vaches d’Hérens, une fière race alpine qui participe au folklore du combat des reines et qui impressionne par sa robe noire et sa musculature.
Après cette première boucle d’environ 1h15, vous regagnez le village. Une table pique-nique se trouve à la sortie de ce premier parcours mais elle n’est pas idéalement située. Si vous pouvez attendre, vous en trouverez d’autres sur la seconde boucle, beaucoup plus agréable avec les enfants, notamment au niveau de l’aire de jeu, ce qui vous permettra de faire une pause ludique. Ne vous chargez d’ailleurs pas trop en eau, il y a des fontaines partout dans Isérables.
Vous traversez donc ce hameau aux maisons étagées et serrées les unes contre les autres. Faute de temps, nous n’avons pas visité le musée consacré à : « l’adaptation à la pente » mais sachez qu’il existe (se renseigner car il n’est pas ouvert tous les jours hors saison). Soyez attentif à la signalisation de votre randonnée dans le village afin de vous éviter de descendre ou monter inutilement. A hauteur de l’église (vous vous trouvez d’ailleurs quasiment au niveau du clocher vu la pente), vous avez le choix, soit de redescendre sur la gauche pour terminer la balade, soit de poursuivre sur la seconde boucle, comptez également 1h15. Vous trouverez le nouveau départ de sentier un peu plus loin sur votre droite.
Changement de décor pour cette seconde partie. Vos pas vous conduiront vers une ouverture sur la vallée du Rhône. Après l’aire de jeu, vous profiterez de superbes point de vue, d’un passage le long de l‘érablière ainsi que d’un sympathique chemin de rocaille qui peu à peu vous ramène à nouveau à travers Isérables où vous regagnez votre point de départ. Un peu d’effort à fournir sur la fin du parcours (en côte la plupart du temps).
Des panneaux didactiques jalonnent cette randonnée, ceux consacrés aux différentes variétés d’érables bien entendu mais aussi à la géologie, à la forêt ainsi qu’au patrimoine représenté par les raccards que vous verrez en nombre au retour (ces constructions de bois servant autrefois au stockage des céréales, typiques du paysage valaisan).